lundi 26 avril 2010
Quelques chiffres
Au 1er janvier 2009, en France, les statistiques du ministère donnent le nombre de 18 506 orthophonistes. La dominance féminine est toujours écrasante : 96,2 % de femmes.
Quelques détails :
- salariés : 3887
- libéraux : 14 619
Pour les salariés : 1094 travaillent dans la fonction publique, 392 travaillent dans les établissement privés, 73 travaillent dans les centres de santé, 1999 travaillent dans les établissements pour handicapés, et 329 travaillent dans d’autres secteurs non précisés.
Pour les libéraux : 10701 se sont installés seuls, et 3918 se sont installés en cabinets de groupe.
Salaire :
En libéral, un professionnel peut gagner en moyenne 2200 euros bruts par mois (tarifs conventionnés fixés en accord avec les caisses d’assurance maladie et la profession), cela varie en fonction du nombre de patients, d'éventuelles spécialisations, et de la situation géographique du professionnel. Il faut savoir que les charges sociales (Urssaf, cotisations assurance maladie, retraite...) représentent 45 % des revenus. En salarié (début de carrière) la rémunération est d'environ 1600 euros. Dans le secteur hospitalier le salaire varie de 1200 à 2400 euros en fonction de l'ancienneté.
L'orthophonie : qu'en pensez-vous ?
Les différents troubles
Il existe différents types de troubles traités par l'orthophonie :
- Les troubles du langage oral :
Trouble d'articulation : impossibilité à prononcer correctement un son de façon systématique.
Retard de parole : difficulté à organiser les sons dans les mots (inversions, omissions, confusions,...).
Retard de langage : incapacité à organiser les mots dans la phrase, avec ou sans trouble de la compréhension, déficit lexical (pas de conjugaison ni de structure)
Bégaiement : trouble du rythme de la parole.
Dysphasie : perturbation grave du développement du langage touchant à la fois l'expression et la compréhension.
- Les troubles du langage écrit :
Dyslexie : trouble spécifique de l'apprentissage de la lecture (stratégies d'assemblage et d'adressage, attention, mémoire, structuration spatio-temporelle, compétences phonologiques, lexicales, syntaxiques, sémantiques et appétence).
Dysorthographie : trouble de l'acquisition et de l'automatisation de l'orthographe (erreurs phonétiques, d'usage, de segmentation, grammaticales).
Dysgraphie : trouble affectant le geste graphique (écriture) (pouvant être liée à une dyspraxie : non automatisation des gestes en général).
Dyscalculies et Troubles du raisonnement logico-mathématique : dysfonctionnement dans les domaines de la logique, de la construction des nombres, et des opérations sur ces nombres.
Dyspraxie : trouble du geste.
- Les troubles O.R.L. :
Troubles de la voix, de la parole et du langage dans les déficiences auditives ( de transmission et/ ou de perception).
Troubles de la déglutition : malposition linguale lors de l'acte d'avaler pouvant entraîner des déformations dentaires.
Dysphagie : perturbation grave de la déglutition entraînant des difficultés d'alimentation à la suite d'une intervention chirurgicale,...
Troubles de la voix : fonctionnels (surmenage ou malmenage vocal entraînant un enrouement, une perte de la voix...), organiques ( paralysie des cordes vocales, traumatisme du larynx...), laryngectomie totale ou partielle entraînant une rééducation de la voix œsophagienne avec ou sans implant phonatoire.
- Les troubles neurologiques :
Aphasie : perturbation du langage écrit et/ou oral acquise, consécutive à des lésions cérébrales (attaque cérébrale, traumatisme crânien, tumeurs,...) avec différents types de dysfonctionnements : phonologique, lexical, syntaxique. Exemple : aphasie de Broca, aphasie de Wernicke.
Dysarthrie : trouble de la réalisation de la parole consécutif à une atteinte neurologique (réalisation motrice de la parole).
Pathologies du langage dans les maladies neurodégénératives (Pakinson, Alzheimer,...) : dysphagies, troubles de la voix, de la parole, de la communication.
Troubles neuro-visuels : négligence d'une partie du champ visuel qui entraîne une désorientation dans l'espace, et des perturbations du langage écrit.
- Les troubles liés au handicap :
Dans de nombreux handicaps, l'enfant présente des difficultés de langage. Il faut donc agir le plus tôt possible et non pas attendre que le langage apparaisse pour intervenir. L'orthophoniste intervient auprès de l'enfant trisomique, de l'enfant sourd, de l'enfant ayant une IMC (infirmité motrice cérébrale), de l'enfant autiste, de l'enfant porteur d'une division palatine, de tout enfant porteur d'un syndrome spécifique.
- Les troubles du langage oral :
Trouble d'articulation : impossibilité à prononcer correctement un son de façon systématique.
Retard de parole : difficulté à organiser les sons dans les mots (inversions, omissions, confusions,...).
Retard de langage : incapacité à organiser les mots dans la phrase, avec ou sans trouble de la compréhension, déficit lexical (pas de conjugaison ni de structure)
Bégaiement : trouble du rythme de la parole.
Dysphasie : perturbation grave du développement du langage touchant à la fois l'expression et la compréhension.
- Les troubles du langage écrit :
Dyslexie : trouble spécifique de l'apprentissage de la lecture (stratégies d'assemblage et d'adressage, attention, mémoire, structuration spatio-temporelle, compétences phonologiques, lexicales, syntaxiques, sémantiques et appétence).
Dysorthographie : trouble de l'acquisition et de l'automatisation de l'orthographe (erreurs phonétiques, d'usage, de segmentation, grammaticales).
Dysgraphie : trouble affectant le geste graphique (écriture) (pouvant être liée à une dyspraxie : non automatisation des gestes en général).
Dyscalculies et Troubles du raisonnement logico-mathématique : dysfonctionnement dans les domaines de la logique, de la construction des nombres, et des opérations sur ces nombres.
Dyspraxie : trouble du geste.
- Les troubles O.R.L. :
Troubles de la voix, de la parole et du langage dans les déficiences auditives ( de transmission et/ ou de perception).
Troubles de la déglutition : malposition linguale lors de l'acte d'avaler pouvant entraîner des déformations dentaires.
Dysphagie : perturbation grave de la déglutition entraînant des difficultés d'alimentation à la suite d'une intervention chirurgicale,...
Troubles de la voix : fonctionnels (surmenage ou malmenage vocal entraînant un enrouement, une perte de la voix...), organiques ( paralysie des cordes vocales, traumatisme du larynx...), laryngectomie totale ou partielle entraînant une rééducation de la voix œsophagienne avec ou sans implant phonatoire.
- Les troubles neurologiques :
Aphasie : perturbation du langage écrit et/ou oral acquise, consécutive à des lésions cérébrales (attaque cérébrale, traumatisme crânien, tumeurs,...) avec différents types de dysfonctionnements : phonologique, lexical, syntaxique. Exemple : aphasie de Broca, aphasie de Wernicke.
Dysarthrie : trouble de la réalisation de la parole consécutif à une atteinte neurologique (réalisation motrice de la parole).
Pathologies du langage dans les maladies neurodégénératives (Pakinson, Alzheimer,...) : dysphagies, troubles de la voix, de la parole, de la communication.
Troubles neuro-visuels : négligence d'une partie du champ visuel qui entraîne une désorientation dans l'espace, et des perturbations du langage écrit.
- Les troubles liés au handicap :
Dans de nombreux handicaps, l'enfant présente des difficultés de langage. Il faut donc agir le plus tôt possible et non pas attendre que le langage apparaisse pour intervenir. L'orthophoniste intervient auprès de l'enfant trisomique, de l'enfant sourd, de l'enfant ayant une IMC (infirmité motrice cérébrale), de l'enfant autiste, de l'enfant porteur d'une division palatine, de tout enfant porteur d'un syndrome spécifique.
lundi 19 avril 2010
A la découverte de l'orthophonie
Si vous vous intéressez à ce métier, ce blog est fait pour vous. Il vous montrera une approche globale de l'orthophonie !
N'hésitez pas à poser vos questions, si vous en avez...
Ce blog n'a aucune prétention...(je ne suis qu'une simple étudiante et même pas en orthophonie en plus !)...mais si ça peut guider des gens !
N'hésitez pas à poser vos questions, si vous en avez...
Ce blog n'a aucune prétention...(je ne suis qu'une simple étudiante et même pas en orthophonie en plus !)...mais si ça peut guider des gens !
Les études...aïe aïe aïe
Pour exercer cette profession il faut être titulaire du certificat de capacité d'orthophoniste. Ce diplôme s'obtient après 4 ans d'études dans une unité de formation et de recherche (UFR) de sciences médicales ou de techniques de réadaptation. Ce diplôme est validé à l'issue de 4 ans de formation et après présentation d'un mémoire de fin d'études.
Durant quatre ans sont dispensées :
- 1500 heures consacrées aux sciences du langage et de l'audition, psychologie, psychiatrie, gérontologie, neurologie et pathologie, méthodes de bilan et de rééducation des différentes pathologies, déontologie et législation.
- 1200 heures de stages d'observation puis de participation auprès de différentes populations (crèches, maisons de retraite, milieu scolaire, cabinets libéraux, institutions et secteur hospitalier).
En France, 16 établissements dispensent cet enseignement : Amiens, Besançon, Bordeaux, Caen, Lille, Lyon, Marseille, Montpellier, Nancy, Nantes, Nice, Paris, Poitiers, Strasbourg, Toulouse, Tours). Chaque établissement dispose de son propre concours, les épreuves sont donc différentes mais on y retrouve de la grammaire, de l'orthographe, de l'expression écrite, des tests psychotechniques et de la culture générale. Chaque année un numérus clausus est fixé pour l'entrée dans l'école. Chaque candidat peut passer cette épreuve autant de fois qu'il le veut, il n'y a pas non plus de limite d'âge.
Pour être admis à s'inscrire, les candidats doivent simplement justifier :
- soit du baccalauréat
- soit du DAEU, Diplôme d'Accès aux Études Universitaires
- soit d'un titre français admis en dispense du baccalauréat
- soit d'un titre étranger sanctionnant une formation d'un niveau au moins égal à celle sanctionnée par le baccalauréat français : la décision d'admission est prise par le Président de l'Université.
Durant quatre ans sont dispensées :
- 1500 heures consacrées aux sciences du langage et de l'audition, psychologie, psychiatrie, gérontologie, neurologie et pathologie, méthodes de bilan et de rééducation des différentes pathologies, déontologie et législation.
- 1200 heures de stages d'observation puis de participation auprès de différentes populations (crèches, maisons de retraite, milieu scolaire, cabinets libéraux, institutions et secteur hospitalier).
En France, 16 établissements dispensent cet enseignement : Amiens, Besançon, Bordeaux, Caen, Lille, Lyon, Marseille, Montpellier, Nancy, Nantes, Nice, Paris, Poitiers, Strasbourg, Toulouse, Tours). Chaque établissement dispose de son propre concours, les épreuves sont donc différentes mais on y retrouve de la grammaire, de l'orthographe, de l'expression écrite, des tests psychotechniques et de la culture générale. Chaque année un numérus clausus est fixé pour l'entrée dans l'école. Chaque candidat peut passer cette épreuve autant de fois qu'il le veut, il n'y a pas non plus de limite d'âge.
Pour être admis à s'inscrire, les candidats doivent simplement justifier :
- soit du baccalauréat
- soit du DAEU, Diplôme d'Accès aux Études Universitaires
- soit d'un titre français admis en dispense du baccalauréat
- soit d'un titre étranger sanctionnant une formation d'un niveau au moins égal à celle sanctionnée par le baccalauréat français : la décision d'admission est prise par le Président de l'Université.
ET VOUS QU'EN PENSEZ-VOUS DE CES JOLIS PETITS CONCOURS ADORES ???
Un peu d'histoire
Le mot " orthophonie " est né en France en 1828, lors de la création par le Docteur Marc Colombat de l’Institut Orthophonique de Paris, dont le but était le « redressement de la parole et en particulier du bégaiement ». Les premières attestations d’études d’orthophonie ont été délivrées en 1955 à la suite des initiatives de Madame Suzanne Borel-Maisonny, fondatrice de cet enseignement en France. La profession a obtenu son statut légal par la loi du 10 juillet 1964 qui a institué un diplôme national : le Certificat de Capacité d’Orthophonie (C.C.O.). Depuis cette date, les orthophonistes figurent, au même titre que six autres professions d’auxiliaires médicaux, au Livre IV du code de la Santé Publique.
« Est considérée comme exerçant la profession d'orthophoniste toute personne qui, non titulaire du diplôme d'État de docteur en médecine, exécute habituellement des actes de rééducation constituant un traitement des anomalies de nature pathologique de la voix, de la parole et du langage oral ou écrit hors la présence du médecin. » Art. L504-1 du Code de la Santé Publique.
« Est considérée comme exerçant la profession d'orthophoniste toute personne qui, non titulaire du diplôme d'État de docteur en médecine, exécute habituellement des actes de rééducation constituant un traitement des anomalies de nature pathologique de la voix, de la parole et du langage oral ou écrit hors la présence du médecin. » Art. L504-1 du Code de la Santé Publique.
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